Le Produit intérieur brut (PIB).
Le PIB totalise la production au sein d’un pays, secteurs privé et public confondus pour une période donné, généralement un trimestre ou une année.
Le calcul retient pour chaque entité la valeur ajoutée, c’est-à-dire la différence entre la production et les consommations intermédiaires.
Par exemple (voir image ci-dessus), un boulanger utilise de la farine pour réaliser son pain, farine issue du blé produit par l’agriculteur. Mais cette farine est déjà comptabilisée dans la production de son fabricant. Pour ne pas la compter deux fois, on l’écarte du calcul de la production du boulanger. Ainsi, le boulanger achète sa farine 15 euros au fabricant et revend son pain 20 euros. Il a donc produit une valeur ajoutée de 5 euros.
La valeur ajoutée retient ainsi la rémunération du travail, l’utilisation du matériel et la marge du boulanger.
Dans notre exemple, très simplifié, la valeur ajoutée de l’agriculteur est de 10 euros, celle du fabricant de farine 5 euros et celle du boulanger 5 euros également. Nous obtenons un PIB de 20 euros, qui est égale à la somme dépensée par l’acheteur du pain.
Retenez que le PIB est donc égal à la somme des valeurs ajoutées (ou des revenus) ou aux dépenses finales de consommation.
Le PIB est influencé par 4 grands paramètres : la consommation des ménages (les biens et les services que nous consommons dans le cadre de notre vie privée), les dépenses publiques (soins de santé, éducation, infrastructures,…), les exportations nettes (la vente des produits et services de nos entreprises à l’étranger diminuée des achats de biens et services étrangers) et les investissements. Il dépend donc des ménages, des entreprises et des administrations publiques.
Le PIB est un flux et non pas un stock. Il mesure non pas la richesse globale d’un pays mais bien sa création de richesse sur une période de temps donnée. Sa variation entre deux périodes est définie comme la croissance économique de ce pays.
Pour connaitre la tendance d’un PIB sur une année, il est bon de regarder des indicateurs comme la confiance des consommateurs, l’indice PMI ou ISM (qui jauge la confiance des chefs d’entreprises), la vigueur du marché de l’emploi ou encore la croissance des salaires.
Comme tout indicateur, le PIB a des inconvénients. Par exemple, il ne comptabilise pas l’économie non marchande (e.g. le travail des femmes/hommes au foyer). Il néglige également l’épuisement des ressources nécessaires à la production.
Le PIB n’est donc pas un bon indicateur de bien-être. Car il se contente de regarder l’activité économique d’une nation, ce que celle-ci peut produire en biens et fournir en services.
Voilà, c’est tout. Vous savez l’essentiel à propos du PIB.