Aujourd’hui nous vous présentons un ratio permettant de se faire une idée du niveau d’endettement d’une entreprise. Il s’agit de la dette nette divisée par l’EBITDA (vous connaissez déjà ce terme, nous vous l’avions défini ICI).
Il ne faut pas être un grand clerc pour comprendre que moins une entreprise a de dette, mieux elle se portera en cas de crise passagère. La dette financière nette d’une entreprise est obtenue en retranchant de la dette financière (emprunts bancaires, obligations émises, …) les liquidités détenues par l’entreprise. Pour savoir si l’activité d’un entreprise permet de supporter l’endettement de celle-ci, nous comparons la dette financière nette au résultat opérationnel (EBITDA) de l’entreprise. Le rapport de la première par le deuxième indique le nombre d’années dont aura besoin l’entreprise pour rembourser ses dettes, si elle ne réalise aucun investissement, ne verse aucun dividende et ne paye aucun intérêt. En période critique, ce ratio doit pouvoir rester acceptable. Si l’Ebitda fond sérieusement, il augmentera et la solvabilité de l’entreprise s’affaiblira. Le niveau critique dépend du secteur, certains demandant de gros investissements, mais, en général, on considère qu’un ratio supérieur à 4 indique que l’entreprise est trop endettée (i.e. qu’elle est fragile).
Dans l’exemple ci-dessus, on sait que Colruyt se paie plus cher qu’Ahold Delhaize, parce que son ratio prix/capitaux propres est plus élevé. Cette prime s’explique toutefois en partie par le fait que Colruyt n’a pas de dette, au contraire d’Ahold Delhaize.
Voilà, vous savez tout sur un des principaux indicateurs d’endettement des sociétés.
Obligation et duration
Parlons obligation et duration. Chaque citoyen belge possède des obligations dans son patrimoine. Même sans le savoir, au travers de son épargne pension ou d'assurances (vies ou groupes). Bien que catégorisées comme produits plus défensifs que les actions, les cours...